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Retrouve ici tes articles de méthodologie pour travailler tes cours de droit efficacement durant l’année !

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Université : comment concilier études et vie privée ?

Peu importe la faculté, l’université demande très souvent une implication énorme pour parvenir à réussir et à décrocher son diplôme. Il arrive même que les études prennent toute la place au détriment du reste. Alors existe-t-il une solution pour concilier études et vie privée ? Si tu as parfois l’impression de sacrifier ta vie privée en faveur de tes études, cet article est fait pour toi ! Voici donc quelques conseils pour rétablir un juste équilibre dans ta vie d’étudiant : 1. Évacuer stress et anxiété pour se sentir mieux à l’université Le stress et l’anxiété font partie intégrante de la vie d’un étudiant. Ils sont d’ailleurs utiles, à des doses raisonnables, pour te donner le courage nécessaire afin d’affronter la session. Cependant, ils sont généralement plus destructeurs que bénéfiques et font partie des causes de la dépression étudiante. Voici donc plusieurs conseils pour mieux gérer ton stress : 1.1. Comprendre qu’il est possible de réaménager son agenda Ces deux alliés sont également responsables de cette sensation d’emprisonnement que certains étudiants peuvent ressentir durant leurs années d’université. Ils croient en effet ne pas pouvoir se permettre de faire autre chose que de s’impliquer dans ses études. Il est pourtant tout à fait possible de libérer son emploi du temps tout en réussissant de la même manière. 1.2. Distinguer les actions productives des actions improductives La première étape dans une vie équilibrée entre études et vie privée est de se libérer du stress et de l’anxiété. Il faut en effet relativiser certaines choses que nous analyserons juste après, afin de libérer de l’espace mental et du temps pour le reste. Mais comment y parvenir ? Relativiser signifie ici faire la part des choses entre d’une part, le temps employé à des fins nécessaires et utiles à la réussite de tes études et d’autre part, le temps consacré à tes études dans le seul but de te rassurer sans réelle productivité. En effet, on ne compte plus les étudiants qui se forcent à aller à certains cours, bien qu’ils ne trouvent pas réellement utiles d’aller à ceux-ci, dans le seul but d’avoir « bonne conscience ». Certaines matières sont pourtant enseignées en auditoires sans rien apporter d’utile à la compréhension de ceux-ci. Il est donc utile d’analyser chaque cours oral et de te poser les questions suivantes : En fonction des réponses à ces questions tu seras en mesure de classer les cours oraux indispensables et ceux qui ne le sont pas. De cette manière, tu pourras éviter ces cours pour lesquels tu te rendais dans le seul but d’avoir bonne conscience et d’avoir l’impression d’avoir été productif alors que tu faisais autre chose durant toute la durée du cours. Évidemment, il ne t’est pas conseillé dans cet article de déserter tous tes cours ! Il est question de libérer quelques heures par semaine que tu pourrais employer à meilleur escient. De plus, pour les cours auxquels tu choisis d’aller, une bonne méthode de prise de notes te permettra de performer davantage. 1.3. Mieux gérer son agenda Un autre point important est de relativiser son emploi du temps en période de blocus ou d’étude. Pose-toi la question : ai-je l’impression d’être improductif devant ma feuille ? Si la réponse est « oui », ce qui est probablement le cas comme une grande majorité d’étudiants, tu peux certainement y faire quelque chose. L’objectif serait dès lors que tu travailles mieux pendant une période de temps moindre, de sorte à libérer du temps pour le reste. 2. Travailler en deep work Le deep working ou « travail en profondeur » est une méthode de travail par laquelle on augmente sa productivité durant une période de temps grâce à un état d’esprit propice au travail. Cette manière de travailler pourrait te faire gagner de nombreuses heures sur la semaine. Au bout du compte tu pourras donc libérer du temps pour faire d’autres choses. La technique est simple : évacuer toute forme de distraction, s’auto-discipliner et séquencer correctement les tâches. 2.1. Évacuer toute forme de distraction Afin d’étudier plus, d’écrire plus ou simplement d’être plus productif, la première étape consiste dans la suppression de toute forme de distraction. Afin d’atteindre l’état d’esprit recherché, il faut commencer par éloigner les écrans inutiles (téléphone, télévision, etc.) et toute autre source d’étourderie. La tentation est grande de scroller ou de répondre aux messages auxquels on doit répondre durant cette période où l’on est censé travailler. Le cerveau humain a en effet tendance à divaguer pour éviter toute source d’ennui, ce que le téléphone permet de lui éviter. C’est pourquoi il vaut mieux couper les notifications, voire éteindre celui-ci et te focaliser sur l’essentiel : finir ce chapitre ou cette page tant redoutée. L’idéal serait donc de te retrouver en face à face avec ton cours ou ton ordinateur sans rien d’autre. Si la distraction vient d’autres sources, tel que des bruits de fond provenant d’autres membres de ta famille par exemple, tente de t’isoler et de trouver un endroit confortable où travailler. 2.2. S’auto-discipliner S’auto-discipliner désigne la capacité à travailler pour l’université coûte que coûte même si la motivation manque. Certains pratiquants du deep work n’hésitent pas à méditer une minute ou deux avant de travailler afin de se couper du monde. Ainsi, ils peuvent se focaliser sur le moment présent afin de conditionner leur cerveau à être productif. Ces quelques secondes, minutes de méditation pourront te faire gagner un temps considérable puisque tu ne seras plus (ou moins) dérangé par tes tracas quotidiens et tu ne penseras qu’à une chose : travailler et avancer. Grâce à cela, l’équivalent d’une journée de travail ordinaire peut aisément être divisée par deux si c’est correctement effectué, avec des pauses régulières.  De plus, cette technique combinée à d’autres, telle que le fait de ficher tes cours, pourront grandement t’aider à réussir sur le long terme. 2.3. Séquencer intelligemment les tâches à effectuer Il a été prouvé que le cerveau est plus productif lorsqu’il est soumis à un groupe de tâches de même nature à la fois. C’est-à-dire qu’il vaut mieux éviter de réaliser des tâches diverses et variées

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Examen oral : trois conseils pour gagner des points

Tout étudiant en droit devra un jour passer l’étape fatidique de l’examen oral… Cet exercice, s’il peut paraître insurmontable au premier abord, nécessite une préparation spécifique. En effet, on ne prépare pas un examen oral de la même manière qu’un examen écrit !  Dans cet article, je vous propose cinq conseils pour dompter votre examen oral. Ceux-ci ne concernent pas l’étude en tant que telle de la matière mais bien des différences avec l’entrainement nécessaire à un examen écrit. Conseil n°1 : S’entraîner oralement chez soi Intérêt de s’entrainer oralement pour un examen oral Ce conseil peut paraître stupide au premier abord et pourtant, c’est certainement le plus important. La plupart des gens étudient traditionnellement en lisant, en écoutant ou de toute autre manière qui internalise la matière. Rares sont donc ceux qui prennent le pli de réciter oralement leurs cours. Mais quel est l’intérêt de préparer un examen oral en récitant si on connait déjà la matière ? Beaucoup d’étudiants sont frustrés d’avoir raté un examen oral alors qu’ils connaissaient pourtant le contenu de la matière. C’est généralement dû soit au stress, soit au fait qu’ils n’ont pas réussi à s’exprimer correctement.  Par conséquent, l’intérêt de réciter oralement réside dans la possibilité d’apprendre à structurer son discours, ainsi que d’être à l’aise à l’oral pour le jour J. Il faut tout d’abord comprendre que chaque type d’examen est différent et chacun d’entre eux demande d’activer une mémoire ou des facteurs différents.  Par exemple, lorsque l’évaluation consiste en un Q.C.M. (questions à choix multiples) ou en un Q.R.M. (questions à réponses multiples), c’est davantage une connaissance passive qui vous est demandée. En effet, à moins que vous ne deviez justifier, même brièvement votre réponse, il ne vous est pas demandé de restituer des points de matière, ni de faire des liens entre les différentes parties du cours. À l’inverse, une rédaction écrite vous demandera une connaissance active de celui-ci. En ce qui concerne l’examen oral, c’est certainement celui qui vous demandera la connaissance la plus active de la matière. Vous devez non seulement connaitre, mais également mettre en forme votre connaissance pour vous faire comprendre tout en utilisant les bons mots.  Les manières de s’entrainer oralement Si c’est votre début en la matière, je vous conseille premièrement de vous isoler dans un endroit calme à l’abri du bruit et où vous vous sentirez en confiance pour prendre la parole.  Mais que dire à l’oral ? Le mieux est de vous entrainer avec les questions habituelles que le professeur pose à cet examen. Il existe généralement des recueils qui circulent entre les étudiants, contenant les questions des années précédentes. Si ce n’est pas le cas, il existe également régulièrement des posts dans le/les groupe(s) Facebook. Vous pouvez retrouver le groupe de l’année précédente et rechercher le post en question (s’il existe) sous lequel les étudiants ont inscrit les questions d’examen qu’ils ont eu lorsqu’ils sont passés.  Si vous dénichez une telle pépite, rien ne pourra mieux vous entrainer que cela. En effet, à moins que la matière ne change d’une année à l’autre, ce sont généralement les mêmes questions où les mêmes types de questions qui sont posées chaque année. Si ce n’est pas le cas, vous aurez au moins un aperçu de la manière dont le professeur formule ses phrases ou ce qu’il attend. Est-ce qu’il souhaite que vous expliquiez le plus possible ou que vous soyez concis ? Est-ce qu’il s’agit davantage de questions de comparaison ou de restitution ? Cette manière de procéder est, selon moi, la meilleure manière de s’entrainer à l’examen oral.  Vous pouvez également demander à quelqu’un de vous poser des questions oralement. Un ami ou une amie qui est dans la même année d’étude que vous sera plus efficace qu’un frère ou une sœur évidemment, mais le principal est de pouvoir reformuler vos idées dans le bon ordre et de vérifier s’il existe des lacunes ou non. Si vous n’avez personne ou que vous êtes gêné de parler à quelqu’un, ce n’est pas grave ! Vous pouvez tout aussi bien parler à votre mur… Enfin, pensez peut-être également à rédiger des fiches de révision que vous pouvez relire lors de vos entrainements si vous avez oublié une information. Elles seront également utiles le jour J pour relire le matin par exemple. Mettez-vous dans les conditions de l’examen oral Vous tenir droit, articuler et éviter les gestes perturbateurs sont tout autant d’éléments que vous pouvez travailler durant vos sessions d’entrainement. Vous vous remercierez le jour J lorsque vous aurez réussi. Imaginez que vous êtes face au professeur et que vous y arrivez et votre cerveau se conditionnera automatiquement ! Conseil n°2 : apprendre à gérer son stress Comme mentionné au point précédent, le stress est le premier facteur d’échec à un examen oral. Ayez donc confiance en vous ! Vous avez étudié pour réussir cet examen alors ne laissez rien ni personne vous faire penser que vous raterez. Vous êtes la première (et sûrement la seule) personne à douter de vous.  La confiance en soi est un facteur déterminant dans beaucoup de cas pour la réussite d’un tel examen. Celle-ci se ressent chez votre interlocuteur et ce dernier sera généralement plus enclin à vous mettre plus de points si vous n’avez pas la voix tremblotante et que vous le fixez droit dans les yeux ! Voici quelques conseils pour gérer son stress avant un examen oral : Conseil n°3 : faire attention à son apparence, à sa gestuelle et à sa manière de s’exprimer Ces trois éléments sont à eux seuls, responsables d’une grande partie de votre réussite. Ne les négligez donc pas. L’apparence Comme l’attestent les études menées dans ce domaine, l’apparence est un facteur très important lors d’un entretien d’embauche ou d’un examen oral. Par conséquent, faites attention à votre manière de vous habiller et de vous présenter. Il est certain que si vous vous présentez avec vos vêtements du quotidien, vous risquez de perdre des points ou d’être mal perçu par votre professeur lors de votre entretien avec lui. Mais comment s’habiller pour un

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Exceller dans ses études de droit : cinq astuces à mettre en place

Comprendre la cause de ses erreurs Vous aimeriez améliorer votre moyenne et pourtant vous avez l’impression de donner énormément d’efforts pour si peu de résultats ? Exceller dans ses études n’est pas quelque chose d’inné. C’est certainement qu’il vous manque l’un des éléments suivants : la motivation, la discipline, la confiance en ses compétences ou la méthode. Si vous ne vous retrouvez pas dans l’une de ces dernières, c’est certainement que vous avez mis le doigt sur un problème que vous pouvez désormais régler. Cet article aura pour l’objet l’une de ces composantes uniquement, la méthode.  Il existe une multitude de choses qui peuvent être mises en place dont certaines conviendront à certains et non à d’autres. Il existe pourtant un minimum d’entre elles qui restent universelles pour les études de droit !  Je vais donc vous présenter cinq méthodes à mettre en place dès maintenant pour améliorer votre moyenne et exceller dans vos études de droit. Cette liste est non-exhaustive et elle est éventuellement à combiner avec les clés que vous aviez déjà trouvées par vous-même auparavant. Exceller dans ses études, ok mais pourquoi ? La satisfaction personnelle Premièrement, viser haut vous permettra très souvent d’obtenir des résultats supérieurs à la moyenne, même si ceux-ci ne sont pas ceux escomptés à l’origine. C’est la satisfaction personnelle de réussir correctement ses études qui doit être votre premier moteur si c’est le niveau que vous visez. En effet, les études de droit prennent énormément de place dans la vie d’un étudiant et si vous n’êtes pas fier de vous, il peut parfois être difficile de se sentir bien dans la durée. Évidemment, les points et la moyenne sont loin d’être les plus gros facteurs dans votre quête vers le bonheur mais ils y contribuent. Les relations sociales, le fait d’aimer la matière et tout ce qui gravite autour sont tout autant d’éléments qui comptent pour apprécier vos années d’étude.  La confiance en soi Cet objectif est lié au premier. De fait, viser ce niveau de réussite académique peut être une manière d’obtenir confiance en vous, en ce qui concerne vos études du moins. Vous aurez alors confiance en vos compétences et vous réduirez votre niveau de stress à l’approche de chaque session d’examens. Les perspectives professionnelles : Bien que la Grande Dis. soit loin d’être le seul élément que les employeurs prennent en compte lorsqu’il s’agit d’embaucher un juriste, il s’agit d’un atout que vous pouvez toujours faire valoir. Le fait d’avoir de belles notes est en effet, un moyen de vous distinguer des autres. Couplé avec d’autres éléments en votre faveur (tels que la confiance en soi, la sociabilité, les compétences pratiques, l’expérience professionnelle, etc.), vos chances de trouver une place augmentent. Les cinq astuces pour exceller dans ses études 1. La gestion du temps au quotidien Conseil bateau au premier abord sans doute, mais indispensable. Il s’agit ici de la gestion quotidienne du temps, surtout durant l’année et non en période de blocus qui nécessite parfois d’autres méthodes d’organisation comme la mise en place d’un planning spécial. Un code couleurs Vous devez apprendre à planifier votre vie. Il ne s’agit pas d’organiser chaque faits et gestes de votre quotidien mais bien de diviser votre programme en plusieurs blocs. Je m’explique. Il serait par exemple intéressant d’intégrer un code couleur pour les différents groupes d’activités que vous faites au quotidien, afin de mieux vous organiser. Par exemple, le mien est le suivant :  Le choix du support Une fois que vous avez divisé votre quotidien en grands groupes, il vous faut choisir le support sur lequel vous allez planifier tout cela. J’utilise personnellement le calendrier Apple par question de facilité et de synchronisation entre les différents appareils mais vous pouvez par exemple choisir un calendrier/planner écrit. Je vous recommande pour cela les planners, agendas et notebooks de Child of the Universe Design qui sont à la fois esthétiques et ergonomiques.  Plages horaires ou micro-objectifs Ensuite, vous devrez déterminer une méthode organisationnelle. Posez-vous la question : fonctionnez-vous davantage par plages horaires ou préférez-vous plutôt la fixation de micro-objectifs ? Exemple de fonctionnement par plages horaires : Exemple de fonctionnement par micro-objectifs : Certains choisiront les deux, ce qui n’est pas incompatible. Le fait de fonctionner par plages horaires en axant davantage votre agenda sur des délais à respecter vous permettra de tenir des délais de rigueur si vous aviez déjà la motivation et la discipline à l’origine et qu’il n’est pas difficile pour vous de vous y tenir en général. Alors que le fait de se fixer des objectifs journaliers, semestriels ou mensuels vous permettra d’avoir une source de motivation supplémentaire puisque vous verrez précisément ce que vous voulez atteindre.  Un agenda comme idéal et non comme une source supplémentaire de stress Votre calendrier ou votre agenda ne doit pas devenir une source supplémentaire de stress car vous n’arrivez pas à faire tout ce que vous aviez prévu. Il est normal de ne pas pouvoir suivre ceux-ci à la lettre.  Vous devez donc les considérer comme un idéal à atteindre, vous permettant de déterminer votre état d’avancement dans vos objectifs académiques et personnels. De cette manière, vous pourrez voir si vous êtes en avance ou en retard sur ceux-ci. Dans ce dernier cas, le fait de pouvoir évaluer votre état de retard vous permettra de vous organiser en conséquence pour la suite. 2. Travailler toutes les matières Les gros cours trop souvent mis en avant Trop souvent, nous avons tendance à étudier les plus gros cours et à négliger certaines matières. Pourtant, les « petits cours » sont paradoxalement ceux qu’on rate le plus facilement. Négliger ceux-ci revient donc à vous tirer un balle dans le pied dans votre marche vers la réussite.  Même si vous devez fournir beaucoup plus de travail pour les cours à TP, ce qui est évident, prenez le temps de planifier des séances d’étude avant le blocus pour travailler les cours de moins grande envergure. Vous vous remercierez à l’approche des examens de ne pas devoir découvrir ces nouvelles matières. Vous n’avez pas forcément besoin

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Prendre des notes en cours : trois méthodes efficaces

Apprendre à prendre des notes Tout le monde sait qu’il ne suffit pas d’aller en auditoire et d’être attentif pour mémoriser la matière. En effet, bien qu’il soit également possible de réussir sans aller aux cours (moyennant une adaptation conséquente de sa méthode de travail), s’y rendre reste la voie privilégiée. Mais pour être vraiment efficace, il faut également prendre des notes ! Cependant, le rythme auquel certains professeurs déballent leur matière peut faire peur à plus d’un. Et face à cette situation, on peut rapidement se sentir désemparés. C’est pourquoi prendre des notes est une discipline qui s’apprend. Il existe en effet, certaines méthodes ayant fait leurs preuves et qui peuvent être mises en place rapidement. C’est donc précisément l’objet de cet article. La motivation, la méthode et… le temps Quand on est aux études, chaque journée compte et ce, malgré que l’échéance des examens paraisse lointaine. De plus, à défaut d’interrogations régulières, il faut trouver la motivation pour avancer tout en étant constant. Mais selon moi, ce dernier point est à concilier avec le temps et la méthode, qui forment à eux trois le moteur de la réussite. Sans l’un de ces trois éléments, vos chances s’amoindrissent. Aller aux cours, oui mais de manière productive Concernant le facteur temps, il faut d’ores et déjà établir que le fait d’aller aux cours dans le seul but de se donner bonne conscience et de pouvoir se dire « j’y ai été » est inutile et contre-productif. Vous perdrez alors du temps dans les trajets aller-retour, dans les heures de cours en elles-mêmes et j’en passe. Évidemment, il faut également pouvoir s’octroyer des moments pour faire d’autres choses comme aller boire un café ou simplement profiter du cadre universitaire. D’autant plus si vous êtes au début du quadrimestre et que les cours se mettent seulement en place à ce moment. Mais une fois que les semaines passent et défilent, vous devrez prendre tout cela davantage au sérieux et commencer à vous y intéresser avec plus de rigueur. Je conseille tout de même de débuter à prendre connaissance de la matière dès le tout début de l’année. Il ne s’agit pas forcément d’étudier mais de penser à relire telle ou telle partie au fur et à mesure.  Classer les matières par catégories Pour être efficace, il faut travailler chaque matière différemment et ce, en fonction de plusieurs facteurs. Il peut s’agir de la quantité de matière, de la méthode d’enseignement mais également de l’existence ou non d’un support de cours. En fonction de ceux-ci, vous devrez ensuite adapter votre prise de notes. En effet, pour gagner du temps et de l’énergie, les cours pour lesquels il existe un support ne devraient pas être traités de la même manière que ceux qui n’en ont pas. Pour ne se pencher que sur ce dernier facteur, opérons la distinction suivante : Le cours dispose d’un support (manuel ou syllabus) Dans ce cas, vérifiez premièrement si celui-ci est complet et s’il contient toutes les notions que le professeur compte aborder cette année. Dans ce cas, nul besoin de prendre des notes complètes de manière classique sur ordinateur ou à la main. En effet, bien que cela puisse être rassurant pour ne « louper aucune info », vous perdrez en compréhension sur le moment. De plus, vous perdrez encore du temps en remettant vos notes en ordre après le cours. Par contre, pourquoi ne pas annoter, surligner, entourer votre syllabus que vous prendriez avec vous ? De cette manière, vous vous assurez de suivre et de comprendre la matière, tout en rajoutant tel ou tel exemple, tuyau, etc. Ceux qui ne sont pas partisans de l’écriture directe sur le support, peuvent quant à eux écrire les mêmes éléments sur un document papier ou word à part. L’essentiel est donc de ne pas retranscrire l’entièreté de ce qui est dit au cours afin de tenter de comprendre, avant d’apprendre. Le cours ne dispose d’aucun support Dans l’éventualité où l’entièreté de la matière se donnerait au cours oral, la méthode est différente. Il vous faudra dans ce cas prendre des notes complètes, concises et structurées. Prendre des notes efficacement : trois méthodes Venons-en désormais au cœur du sujet. Comment trouver ou peaufiner sa méthode de prise de notes ? Distinguons trois méthodes efficaces et ayant fait leurs preuves. Il ne sera par contre, pas question dans cet article de traiter du meilleur support pour prendre des notes. En effet, certains préfèreront écrire à la main tandis que d’autres seront adeptes de l’ordinateur. Bien que l’on tente parfois d’imposer l’un plutôt que l’autre, l’ordinateur aura pour avantage la rapidité tandis que les notes manuelles permettront une assimilation plus rapide de la matière. Quoi qu’il en soit, les méthodes présentées ci-dessous peuvent convenir à l’un comme à l’autre.    1. La méthode verbatim Il s’agit de la première méthode à laquelle vous pensez lorsque l’on évoque la prise de notes. La méthode verbatim consiste en la retranscription mot pour mot (ou presque) du cours oral.  Ce processus a déjà fait ses preuves puisqu’une très grande majorité des étudiants prennent notes de cette manière. Elle permet de capturer l’information précise, de respecter la source (éviter les interprétations ou déformations) et d’améliorer vos compétences en dactylographie. Cependant, cette méthode a ses limites.  Pour commencer, il est quasiment impossible d’apporter une concentration et une compréhension continue sur le contenu du cours et dans la longueur. Vous vous mettrez tôt ou tard en mode « pilote automatique » et vous retranscrirez sans chercher à comprendre ce que vous écrivez. Profitez déjà du cours oral pour retenir un maximum d’informations ! De plus, cette méthode vous oblige à restructurer vos notes par après puisqu’elles n’ont généralement aucune hiérarchie lorsqu’elles sont “brutes”. Ensuite, celle-ci ne permet une réelle rapidité que si elle est effectuée à l’ordinateur. Prendre note de manière verbatim à la main est beaucoup plus lent (et/ou douloureux). On comprend donc bien désormais, les limites à cette méthode, même si celle-ci apporte des avantages que les autres n’ont pas. 2. La méthode Cornell Comme l’explique

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Fiches de révision : 5 conseils pour ficher ses cours de droit

Tout d’abord, réaliser ses propres fiches synthétiques est quelque chose qui s’apprend, d’autant plus si vous débutez votre parcours universitaire. Je m’appelle Antoine Chapelain et je suis actuellement en master de droit à finalité droit de l’entreprise. Au gré de trois années de travail acharné, j’ai décroché mon bachelier en droit à l’école de droit Umons-ULB avec Grande Distinction.  Le droit est loin d’être une discipline facile à apprendre (surtout en Belgique, merci le droit constitutionnel belge). C’est pourquoi je vous propose cet article, dans lequel vous découvrirez mes 5 conseils pour ficher correctement ses cours de droit, exemples à la clé. Avant toute chose : choisir sa méthode de travail Beaucoup de travail Ce n’est un secret pour personne que les études de droit demandent ENORMEMENT de travail. Si vous débutez votre première année dans ces études vous découvrirez bien vite qu’il faut commencer à travailler le plus tôt possible. En effet, une quantité aussi grande de matière ne peut pas être assimilée de n’importe quelle manière. Des prérequis par-ci des corequis par-là Vous allez donc devoir mettre en place des stratégies pour digérer autant de matière. De plus et pour compliquer le tout, énormément de matières qui sont vues sont des prérequis pour d’autres cours des années suivantes. Par exemple, si vous suivez un cours de « droit civil et fondements de droit romain » il s’agit très certainement d’un prérequis pour le cours de « droit des obligations » et/ou de « droits réels ». De même que le premier l’est également pour un cours plus spécifique de « droit des contrats spéciaux ». Évidemment, tout cela peut être différent en fonction de la faculté dans laquelle vous êtes. Mais ce qui est sûr, c’est que vous devrez développer une méthode d’étude efficace. Une méthode parmi d’autres Cet article concerne ceux qui aimeraient s’essayer à la réalisation de fiches synthétiques, concises et complètes. Il s’agit tout d’abord de comprendre que c’est une méthode qui ne peut pas forcément correspondre à tout le monde. Certains ont une mémoire davantage auditive que visuelle par exemple. Il est donc peu probable que la rédaction de fiches soit d’une grande utilité pour eux. Il serait donc absurde de passer des heures à rédiger de belles fiches si vous ne les étudierez jamais ou s’il est impossible pour vous de les ingurgiter. Apprendre à se connaitre Il va donc de soi qu’il faut d’abord vous connaitre un minimum avant de plancher sur une méthode plutôt qu’une autre. Posez-vous les bonnes questions : retenez-vous facilement la matière au premier cours que vous suivez ? Ou bien êtes-vous du genre à travailler ardemment vos manuels et syllabus ? Peut-être les deux à la fois ? Les fiches s’adressent particulièrement à ceux qui travaillent plus amicalement avec leur mémoire visuelle. Cependant, certaines personnes trouvent cela également utile en ayant une bonne mémoire auditive. C’est à vous qu’il revient de vous passer au scan pour découvrir le type d’étudiant que vous êtes.  Il existe des tests qui vous permettent de connaitre si vous avez une mémoire davantage visuelle que kinesthésique ou auditive. C’est ce que vous propose l’entreprise « Les Sherpas » notamment. Voici donc mes conseils pour rédiger ses fiches efficacement : 1. Lire et comprendre son cours Avoir une vue globale de la matière Il est primordial de se mettre en tête qu’il est absolument inutile de commencer à réaliser ses fiches avant d’avoir une vue globale de la matière. Je dirais même que c’est dangereux. Pourquoi ? Car vous risqueriez d’étudier une fiche que vous aviez faite sans comprendre la matière et donc de potentiellement retenir une information erronée.  Avoir une vue globale de la matière est donc indispensable. Pour certains cours il est facile de s’en faire une idée : il suffit d’ouvrir le syllabus ou le manuel et d’aller directement checker la table des matières. Mais quid lorsqu’il n’existe aucun support et que le professeur attend que vous étudiez vos notes ? Les synthèses des autres Au risque de me mettre certains professionnels à dos, je vous conseillerais de vous procurer une synthèse des années antérieures pour pallier ce manque. En effet, ces « syllabus pirates » comme certains les appellent, vous permettront d’anticiper la matière à voir.  Mais comment vous les procurer ? Si vous avez des connaissances dans les années supérieures n’hésitez pas à leur demander, ils se feront sûrement un plaisir de vous fournir ces perles qui les auront certainement beaucoup aidé auparavant. Vous remarquerez alors que certains étudiants se les transmettent comme s’il s’agissait d’un trésor capturé au gré d’un long combat.  De plus, il existe une magnifique plateforme d’entraide étudiante appelée « Wirenotes ». Si vous ne connaissiez pas encore celle-ci, il s’agit d’un site internet belge vous permettant d’obtenir toutes les meilleures synthèses et notes de cours qui circulent. Il vous suffit de vous inscrire avec votre adresse e-mail étudiante fournie par votre université et l’affaire est jouée. Wirenotes peut donc être une bonne solution pour trouver un support de cours provisoire (ou même définitif).  Petit disclaimer Je tiens à préciser qu’il n’est pas question d’étudier ces synthèses circulantes dans cet article, mais bien de vous en inspirer pour avoir une idée globale de la matière à voir. Le débat selon lequel il est préférable d’étudier une synthèse des années antérieures ou d’utiliser ses propres notes de cours ne cessera sûrement jamais d’exister et ce n’est pas le sujet en cause ici. Le support de cours et d’étude fera l’objet d’un autre article prochainement. 2. Se focaliser sur les mots-clés Une fois que vous vous êtes imprégné de la matière du cours une première fois, focalisez-vous sur les mots-clés. Pour gagner du temps, surlignez-les lors de votre première lecture.  Illustration Prenons un exemple de droit des obligations. Vous ouvrez votre immense syllabus et tombez nez à nez avec la partie relative à la cession de créance. « La cession de créance est le mécanisme selon lequel un créancier (le cédant) cède à une tierce personne (le cessionnaire) une créance dont il est titulaire à l’égard de son débiteur (le cédé) et ce, en vertu des articles 5.174 et suivants du nouveau code civil ». Quels mots-clés pourriez-vous retirer de

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Préparer sa rentrée à l’université

Introduction La rentrée dans l’enseignement supérieur est un moment excitant et stressant à la fois. Que vous commenciez votre première année à l’université, que vous repreniez vos études ou que vous envisagiez un changement de cursus, il est essentiel de se préparer soigneusement pour réussir cette nouvelle étape de votre vie académique. Dans cet article, nous vous donnerons des conseils et des astuces pour bien préparer votre rentrée dans le supérieur. Choisissez votre cursus avec soin Le choix de votre filière d’études est une décision cruciale. Avant de vous inscrire, renseignez-vous sur les programmes, les matières enseignées, les débouchés professionnels et les perspectives de carrière. Il existe de nombreuses agences telles que les salons du Siep afin de vous aider à faire votre choix. Assurez-vous que votre choix correspond à vos intérêts et à vos objectifs professionnels à long terme. Cette étape peut vous éviter une perte de temps importante ainsi qu’une grande désillusion si vous deviez vous rendre compte par après que vous aviez opté pour un cursus non-approprié à vos attentes. Organisez-vous à l’avance pour la rentrée La planification est la clé du succès. Établissez un calendrier pour la rentrée académique, notez les dates importantes, telles que les inscriptions, les cours magistraux, les examens, et respectez-le. Créez un emploi du temps personnel pour vous aider à répartir votre temps entre les cours, les travaux pratiques et les loisirs. Préparez votre matériel avant la rentrée Avant la rentrée, assurez-vous d’avoir tout le matériel dont vous aurez besoin. Cela comprend les manuels, les fournitures de bureau, un ordinateur portable fiable et les logiciels nécessaires. Il n’y a par contre pas de réponse toute faite pour la question « quel est le meilleur ordinateur pour ses études supérieures ? » ou pour « est-il mieux d’opter pour une tablette ou un portable ? ». Un étudiant en droit vous conseillera un Macbook alors qu’un autre vous vantera les mérites d’un P.C. différent. Cependant, énormément d’étudiants en droit optent pour la solution d’Apple en raison de son système intuitif, rapide et designé. Trouvez éventuellement un logement adapté Si vous devez déménager pour vos études, commencez votre recherche de logement en avance. Cherchez un endroit qui soit proche de votre établissement ou facilement accessible en transports en commun. Pensez également à votre budget et à vos besoins en termes d’hébergement. Réalisez une introspection en vous posant les bonnes questions : pensez-vous avoir besoin de vous sentir proche de votre famille durant vos études ? Aimez-vous la vie en communauté ou préférez-vous habiter seul(e) ? Allez-vous en cours ou êtes-vous un travailleur endurci qui n’étudie la matière que dans ses syllabus ? Les réponses à ces questions vous permettront peut-être de vous aider à faire le choix entre prendre un kot ou faire les trajets depuis chez vos parents. Informez-vous sur les ressources disponibles avant la rentrée Renseignez-vous sur les ressources disponibles dans votre établissement. Les universités proposent généralement des services tels que des bibliothèques, des centres de tutorat, des conseillers d’orientation et des clubs étudiants. Profitez de ces ressources pour améliorer votre expérience académique. Révisez vos méthodes d’étude pour la rentrée Le passage au supérieur peut nécessiter une adaptation de vos méthodes d’étude. Apprenez à prendre des notes efficacement, à gérer votre temps, à travailler en groupe et à résoudre des problèmes de manière autonome. Si nécessaire, envisagez de suivre des ateliers de développement personnel. Si vous êtes un étudiant avec une mémoire visuelle, réaliser des fiches de révision peut être une bonne manière de travailler. Équilibrez votre vie personnelle et scolaire Il est important de maintenir un équilibre entre votre vie personnelle et académique. Prenez soin de votre santé physique et mentale en pratiquant régulièrement une activité physique, en mangeant sainement et en trouvant des moments pour vous détendre et vous divertir. Soyez ouvert à de nouvelles rencontres La vie universitaire offre de nombreuses opportunités de rencontrer de nouvelles personnes. Soyez ouvert à de nouvelles amitiés et à de nouvelles expériences. Rejoignez des clubs ou des associations qui correspondent à vos intérêts pour élargir votre cercle social. Restez motivé Gardez toujours vos objectifs à l’esprit et restez motivé. Le chemin vers un diplôme supérieur peut être long et difficile, mais la persévérance paie toujours. Fixez-vous des objectifs à court et à long terme pour rester concentré sur votre réussite académique. Demandez de l’aide en cas de besoin N’ayez pas peur de demander de l’aide si vous en avez besoin. Que ce soit pour des questions académiques, des problèmes personnels ou des préoccupations liées à votre carrière, les universités proposent généralement de nombreuses ressources pour soutenir les étudiants. Conclusion Pour terminer, la préparation à la rentrée dans l’enseignement supérieur est essentielle pour réussir votre parcours académique. En choisissant soigneusement votre filière, en vous organisant, en utilisant les ressources disponibles et en restant motivé, vous serez bien préparé pour cette nouvelle étape passionnante de votre vie. Profitez de chaque instant et donnez le meilleur de vous-même pour atteindre vos objectifs académiques et professionnels. Articles similaires qui pourraient également vous intéresser :

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