Université : comment concilier études et vie privée ?
Peu importe la faculté, l’université demande très souvent une implication énorme pour parvenir à réussir et à décrocher son diplôme. Il arrive même que les études prennent toute la place au détriment du reste. Alors existe-t-il une solution pour concilier études et vie privée ? Si tu as parfois l’impression de sacrifier ta vie privée en faveur de tes études, cet article est fait pour toi ! Voici donc quelques conseils pour rétablir un juste équilibre dans ta vie d’étudiant : 1. Évacuer stress et anxiété pour se sentir mieux à l’université Le stress et l’anxiété font partie intégrante de la vie d’un étudiant. Ils sont d’ailleurs utiles, à des doses raisonnables, pour te donner le courage nécessaire afin d’affronter la session. Cependant, ils sont généralement plus destructeurs que bénéfiques et font partie des causes de la dépression étudiante. Voici donc plusieurs conseils pour mieux gérer ton stress : 1.1. Comprendre qu’il est possible de réaménager son agenda Ces deux alliés sont également responsables de cette sensation d’emprisonnement que certains étudiants peuvent ressentir durant leurs années d’université. Ils croient en effet ne pas pouvoir se permettre de faire autre chose que de s’impliquer dans ses études. Il est pourtant tout à fait possible de libérer son emploi du temps tout en réussissant de la même manière. 1.2. Distinguer les actions productives des actions improductives La première étape dans une vie équilibrée entre études et vie privée est de se libérer du stress et de l’anxiété. Il faut en effet relativiser certaines choses que nous analyserons juste après, afin de libérer de l’espace mental et du temps pour le reste. Mais comment y parvenir ? Relativiser signifie ici faire la part des choses entre d’une part, le temps employé à des fins nécessaires et utiles à la réussite de tes études et d’autre part, le temps consacré à tes études dans le seul but de te rassurer sans réelle productivité. En effet, on ne compte plus les étudiants qui se forcent à aller à certains cours, bien qu’ils ne trouvent pas réellement utiles d’aller à ceux-ci, dans le seul but d’avoir « bonne conscience ». Certaines matières sont pourtant enseignées en auditoires sans rien apporter d’utile à la compréhension de ceux-ci. Il est donc utile d’analyser chaque cours oral et de te poser les questions suivantes : En fonction des réponses à ces questions tu seras en mesure de classer les cours oraux indispensables et ceux qui ne le sont pas. De cette manière, tu pourras éviter ces cours pour lesquels tu te rendais dans le seul but d’avoir bonne conscience et d’avoir l’impression d’avoir été productif alors que tu faisais autre chose durant toute la durée du cours. Évidemment, il ne t’est pas conseillé dans cet article de déserter tous tes cours ! Il est question de libérer quelques heures par semaine que tu pourrais employer à meilleur escient. De plus, pour les cours auxquels tu choisis d’aller, une bonne méthode de prise de notes te permettra de performer davantage. 1.3. Mieux gérer son agenda Un autre point important est de relativiser son emploi du temps en période de blocus ou d’étude. Pose-toi la question : ai-je l’impression d’être improductif devant ma feuille ? Si la réponse est « oui », ce qui est probablement le cas comme une grande majorité d’étudiants, tu peux certainement y faire quelque chose. L’objectif serait dès lors que tu travailles mieux pendant une période de temps moindre, de sorte à libérer du temps pour le reste. 2. Travailler en deep work Le deep working ou « travail en profondeur » est une méthode de travail par laquelle on augmente sa productivité durant une période de temps grâce à un état d’esprit propice au travail. Cette manière de travailler pourrait te faire gagner de nombreuses heures sur la semaine. Au bout du compte tu pourras donc libérer du temps pour faire d’autres choses. La technique est simple : évacuer toute forme de distraction, s’auto-discipliner et séquencer correctement les tâches. 2.1. Évacuer toute forme de distraction Afin d’étudier plus, d’écrire plus ou simplement d’être plus productif, la première étape consiste dans la suppression de toute forme de distraction. Afin d’atteindre l’état d’esprit recherché, il faut commencer par éloigner les écrans inutiles (téléphone, télévision, etc.) et toute autre source d’étourderie. La tentation est grande de scroller ou de répondre aux messages auxquels on doit répondre durant cette période où l’on est censé travailler. Le cerveau humain a en effet tendance à divaguer pour éviter toute source d’ennui, ce que le téléphone permet de lui éviter. C’est pourquoi il vaut mieux couper les notifications, voire éteindre celui-ci et te focaliser sur l’essentiel : finir ce chapitre ou cette page tant redoutée. L’idéal serait donc de te retrouver en face à face avec ton cours ou ton ordinateur sans rien d’autre. Si la distraction vient d’autres sources, tel que des bruits de fond provenant d’autres membres de ta famille par exemple, tente de t’isoler et de trouver un endroit confortable où travailler. 2.2. S’auto-discipliner S’auto-discipliner désigne la capacité à travailler pour l’université coûte que coûte même si la motivation manque. Certains pratiquants du deep work n’hésitent pas à méditer une minute ou deux avant de travailler afin de se couper du monde. Ainsi, ils peuvent se focaliser sur le moment présent afin de conditionner leur cerveau à être productif. Ces quelques secondes, minutes de méditation pourront te faire gagner un temps considérable puisque tu ne seras plus (ou moins) dérangé par tes tracas quotidiens et tu ne penseras qu’à une chose : travailler et avancer. Grâce à cela, l’équivalent d’une journée de travail ordinaire peut aisément être divisée par deux si c’est correctement effectué, avec des pauses régulières. De plus, cette technique combinée à d’autres, telle que le fait de ficher tes cours, pourront grandement t’aider à réussir sur le long terme. 2.3. Séquencer intelligemment les tâches à effectuer Il a été prouvé que le cerveau est plus productif lorsqu’il est soumis à un groupe de tâches de même nature à la fois. C’est-à-dire qu’il vaut mieux éviter de réaliser des tâches diverses et variées